Hangviller – église protestante (2013)

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Composition des jeux
Grand-orgue
56 notes
Récit expressif
56 notes
Pédale
27 notes
Bourdon 16'Geigenprincipal 8'Soubass 16'
Principal 8'Salicional 8'Violonbass 8'
Hohflöte 8'Aeoline 8'I/P - II/P
Gamba 8'Flûte traverse 4'
Prestant 4'
Octave 2'
Mixtur 3 rgs
Clarinette 8'
II/IPiano - Forte - Tutti

L’orgue a été réalisé en 1900 par le facteur Edmond-Alexandre Roethinger de Schiltigheim. D’après l’inventaire de la Moselle, le buffet correspond exactement au dessin numéro 16 du catalogue de l’usine allemande Laukhuff. On peut donc supposer que Roethinger a soit sous-traité, soit simplement copié ce plan. La façade a été réquisitionnée en 1917, mais le reste de l’instrument est resté quasiment intact. En 1972, la maison Kern a effectué un relevage et une restauration du système pneumatique. À cette occasion tous les soufflets des relais pneumatiques ont été remis en peau et les membranes sous les sommiers ont été remplacées.

L’instrument avait conservé sa composition d’origine mais souffrait de nombreuses altérations : la boiserie du buffet en bois tendre était recouverte d’un décor en faux bois artisanal et entaillée par endroits ; les différents éléments métalliques (clous maintenant les portes, tubulures en plomb) s’étaient corrodés ; les aines du soufflet étaient partiellement déchirées ; le système pneumatique comportait de nombreux défauts de conception à l’origine de dysfonctionnements ; et toutes les parties en bois avaient subi l’attaque d’insectes xylophages.

Quelques photos avant restauration :

Notre manufacture est intervenue en 2012. L’instrument a subi un traitement contre les insectes xylophages par diathermie, complété localement par des traitements biocides. Les tuyaux en bois ayant été infestés ont été consolidés. L’ensemble de l’orgue a été dépoussiéré et décrassé. Le décor en faux bois a été reconstitué dans les parties lacunaires. Les tuyaux en métal ont été nettoyés, débosselés et resoudés lorsque cela était nécessaire. Les tuyaux de façade ayant été réalisés dans un zinc de mauvaise qualité, ils ont été remplacés par une façade en étain de 35 tuyaux. Les aines du soufflet ont été restaurés et l’étanchéité des relais de la transmission pneumatique a été améliorée.

Quelques photos après restauration :