Composition des jeux |
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Positif 56 notes | Grand-orgue 56 notes | Récit expressif 56 notes | Pédale 30 notes |
Montre 8' | Montre 16' | Diapason 8' | Contrebasse 16' |
Bourdon 8' | Bourdon 16' | Viole de gambe 8' | Soubasse 16' |
Prestant 4' | Montre 8' | Voix céleste 8' | Flûte 8' |
Flûte à cheminée 4' | Salicional 8' | Cor de nuit 8' | Bourdon 8' |
Nazard 2' 2/3 | Flûte harmonique 8' | Flûte octaviante 4' | Flûte 4' |
Doublette 2' | Bourdon 8' | Octavin 2' | Bombarde 16' |
Tierce 1' 3/5 | Prestant 4' | Basson-hautbois 8' | Trompette 8' |
Larigot 1' 3/5 | Flûte douce 4' | Clarinette 8' | |
Plein-jeu 5 rgs | Doublette 2' | Voix humaine 8' | |
Trompette 8' | Cornet 5 rgs | Trompette 8' | |
Cromorne 8' | Plein-jeu 5 rgs | Clairon 4' | |
Tremblant | Basson 16' | Tremblant | |
Trompette 8' | |||
Clairon 4' |
L’église de Saint-Ignace a été construite par les Jésuites en 1855. Elle a accueilli un premier orgue dès 1862, construit par le facteur Loret. L’instrument ne donnant pas satisfaction, Cavaillé-Coll, qui était chargé de son entretien, en a réalisé un nouveau tout en conservant le buffet ancien. Cet orgue a été terminé en 1891 et comportait alors 31 jeux, deux claviers et un pédalier.
Du fait de l’expulsion des Jésuites, l’orgue est resté inutilisé jusqu’en 1923, date à laquelle l’église a été rendue au culte. Pour assurer son bon fonctionnement, la maison Mutin a effectué un relevage en 1924, sans apporter de modification à l’instrument.
En 1947, l’orgue a subi un nouveau relevage, qui s’est accompagné d’un remplacement du salicional et du cornet du grand orgue par un nasard et une tierce. Les tuyaux de basse du salicional postés en façade ont été à ce moment laissés en place, mais sont devenus muets.
Jusqu’en 1975, l’orgue a été joué régulièrement sans interruption. Pourtant la nécessité d’une restauration s’est déjà fait sentir dès 1972. Le marché a été attribué à la maison Haerpfer-Hermann, qui a effectué un relevage complet de l’instrument, plus l’ajout d’un troisième clavier Positif de onze jeux.
Vingt ans après, un nouveau relevage s’imposait. Notre manufacture est intervenue une première fois en 1998 en association avec Philippe Emeriau. A cette occasion, l’orgue a été entièrement démonté et nettoyé, les pièces usagées remplacées. La mécanique a été revue et le toucher allégé. Au clavier de Grand orgue, le salicional, le cornet et le plein jeu de l’orgue primitif ont été restaurés. Au Positif, le clairon a été remplacé par un jeu de cromorne.
Notre manufacture est intervenue une seconde fois en 2012, toujours en association avec Philippe Emeriau. Le travail comportait cette fois-ci une part de relevage classique, avec démontage et dépoussiérage complet de tous les éléments de l’orgue.
Mais outre ce travail, il a également fallu changer les peaux de tous les soufflets et gosiers de l’instrument. Les peaux d’origine présentaient de nombreuses craquelures et des fuites importantes qui nuisaient à l’harmonie et menaçaient de rendre l’orgue muet.
Cette opération s’est accompagnée de l’installation d’un combinateur, en remplacement des bobines de tirage de jeux, devenues usagées et obsolètes. Ce combinateur électronique, installé par Joël Pétrique, facilite beaucoup le jeu de l’organiste.